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On pourrait qualifier Jason Hooper de « Samaritain des bois ».

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On pourrait qualifier Jason Hooper de « Samaritain des bois ».

Il a consacré son temps et son tour à la fabrication de Woodies, les phallus en bois utilisés par le Centre de ressources pour l'éducation sexuelle (SERC) pour démontrer l'utilisation correcte du préservatif. Les Woodies sont utilisés dans les ateliers d'éducation sexuelle et sont inclus dans les trousses de santé reproductive expédiées dans toute la province.

Dans le passé, le SERC avait des relations avec des fabricants et des fournisseurs de préservatifs qui fournissaient les outils de démonstration. Mais au cours de la dernière année, il y a eu une pénurie de Woody.

Ainsi, au printemps, l'organisation a lancé un appel aux menuisiers locaux dans son bulletin d'information et Hooper, euh, s'est montré à la hauteur.

«Je l'ai décrit à quelqu'un comme le projet le plus stupide et le plus sérieux sur lequel j'ai jamais eu à travailler», explique Hooper qui, lorsqu'il ne fabrique pas de saucisses en bois, est le directeur exécutif du Centre culturel du West End.

Il a réalisé 20 Woodies pour le SERC jusqu'à présent, avec un objectif d'en réaliser 40 au total.

MIKE DEAL / PRESSE GRATUITE DE WINNIPEG

Jason Hooper, à gauche, avec 20 Woodies différents qu'il a réalisés pour Gillian Roy et le Sexual Education Resource Centre.

Les gens peuvent avoir de vifs souvenirs d’éducation sexuelle de cette démonstration particulière réalisée sur une banane – ce qui est tout à fait bien, d’ailleurs.

«Nous suggérons souvent aux gens tout ce qu'ils pourraient utiliser pour s'entraîner s'ils ne disposent pas de leur propre outil personnel», explique Gillian Roy, codirectrice exécutive du SERC.

« Mais (Woodies) dure longtemps. Ils peuvent voyager. Nous pouvons les expédier. Les gens peuvent les garder. Ils sont réutilisables. Ils ne se gâtent pas, comme les fruits et légumes. Il y a donc cet élément pratique.

De plus, les Woodies ressemblent davantage aux choses sur lesquelles vous mettriez réellement un préservatif.

Hooper est le principal contact du SERC pour Woodies ces jours-ci, bien que l'organisation en ait également reçu quelques-uns de l'école d'art de l'Université du Manitoba.

«Ils étaient très artistiques et élaborés – plus de sculptures que le type d'outils de démonstration que nous recherchions», explique Roy. "Mais ils sont beaux."

Hooper s'est lancé dans le travail du bois en 2019. Il a commencé avec une chaise Adirondack, « ​​qui est nettement au-dessus de mon salaire », dit-il.

Pendant la pandémie, il a acquis un tour – une machine rotative pour façonner le bois et d'autres matériaux – qui appartenait au grand-père de sa femme. Hooper n'avait pas fait de tournage depuis ses cours d'atelier au collège et voulait perfectionner ses compétences.

« Je suis en grande partie autodidacte au tour, et avoir un projet de cette envergure était donc un très bon apprentissage répétitif », dit-il.

MIKE DEAL / PRESSE GRATUITE DE WINNIPEG

Gillian Roy a été impressionnée par l'engagement de Jason Hooper envers la cause.

En particulier, fabriquer des Woodies est utile pour maîtriser le ciseau incliné, ce qui aide à lisser le bois.

«Mais il est extrêmement difficile de démarrer», explique Hooper. «C'était comme 40 projets, faisant exactement les mêmes mouvements, exactement le même mouvement. Cela semblait être un excellent moyen d’apprendre à utiliser ce ciseau et à l’utiliser efficacement.

Hooper a également trouvé la répétition apaisante.

« Il y a définitivement quelque chose d’un peu méditatif là-dedans, ce qui est génial. Je veux dire, le tour est un équipement dangereux. Il tourne à des milliers de tr/min, selon la vitesse à laquelle vous le faites, donc vous voulez vraiment être présent avec lui », dit-il.

Au départ, il fallait une journée entière à Hooper pour créer un Woody. Maintenant, il peut en produire quatre en un après-midi. Et comme ces Woodies sont fabriqués à la main, ils sont tous légèrement différents.

"Cela fait également partie du processus d'apprentissage, les amener à être uniformes", explique Hooper. « Je suppose qu'il existe des moyens de les uniformiser ; vous pourriez construire un gabarit et le faire, mais je ne le fais pas. Je fais juste tout cela à la main et en mesurant. C'est vraiment intéressant de voir à quel point il est difficile de les uniformiser.